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sur lesquels l industrie existante du recyclage n intervient pas. Nous cherchons ensuite à trouver des partenaires qui pourront contribuer à financer le processus, et auprès desquels nous pourrons apporter de la valeur. Pour chaque nouvel objet sur lequel nous cherchons de nouvelles solutions, nous réfléchissons d abord à ceux qui auraient intérêt à recycler cet objet. Cela peut concerner la marque de cet objet, le distributeur, l endroit où il est utilisé, l usine de production ou la ville dans laquelle tout ou partie de ce cycle intervient. Dans chacun de ces cinq cas, un modèle existe.

Si l on parle d un stylo par exemple, une boucle vertueuse peut être trouvée : la marque pourra faire du caractère recyclable de son produit un argument commercial ; le revendeur attirera les consommateurs qui rapportent le produit pour qu il soit recyclé directement dans son magasin ; le fabricant intégrera le processus dans ses objectifs « zéro déchet » ; l acheteur, si c est une entreprise, pourra mettre en place une Zero Waste Box pour les collecter et ainsi bénéficier d un gain en termes d image sur sa responsabilité, etc.

Comment définiriez-vous votre métier, finalement ?

Nous recyclons tout, même ce qui n est pas habituellement considéré comme tel, et nous créons de la valeur pour chaque acteur impliqué dans la boucle. Peu importe si nous ne sommes pas par exemple des experts en chaussures. Nous n en créons pas, nous allons voir les entreprises dont c est le métier, et nous leur fournissons la ressource, c est-à-dire la matière première secondaire. C est comme cela par exemple que le fabricant Timberland peut concevoir une chaussure non plus à partir de cuir mais à partir des

or the town where all or part of this cycle takes place. A model exists for every one of these five cases.

Let s take a pen, for example, for which a virtuous circle can be found. The brand can use the product s recyclability as a sales pitch. The reseller will attract customers who return the product directly to his store for recycling. The manufacturer can include the process in its zero waste targets. If the buyer is a company, it can install a Zero Waste Box to collect the product, boosting its image as a responsible enterprise, and so on.

How would you define your business?

We recycle everything, even the non-recyclable, by creating value for each player of the loop. And it doesn t matter if we are not experts in, let s say, shoes. We do not create any shoes, but we visit the companies whose business is to create shoes, and we supply a resource in the form of secondary raw materials. By way of example, this is how Timberland was able to design shoes that are not made of leather, but of Starbucks coffee packaging materials and corks.

Our designers work on the science of waste and its recycling. We work with partner carriers to organise the collection and transportation of waste to our warehouses. We design upcycling solutions, but we do not invest in any equipment. It is our partners who manage the processing of the waste. For all this to work, we build a specific business model that is different from the traditional ways of managing waste.

What is your opinion of the circular economy that you have seen emerge?

The concept has already been around for about 15 years, and it is really

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INTRODUCING