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On distingue quatre types de services écosystémiques : services d appro- visionnement (la fourniture de matières premières, de nourriture, etc.), de régulation (climat, précipitation, autoépuration de l eau, etc.), culturels (aspects esthétiques et récréatifs) et enfin les services dits « de soutien », qui servent de base au fonctionnement des trois premiers (cycle du carbone, formation des sols, etc.).

Comme le relève l Organisation des Nations unies pour l alimentation et l agriculture (FAO) : « Bien que la valeur [de ces services] soit estimée à 125 000 milliards de dollars américains, ces actifs ne sont pas pris en compte comme il se doit dans les décisions politiques et économiques, ce qui signifie que l on n investit pas assez dans leur protection et leur gestion2. »

Précieux pour la nature et les êtres humains, ces services aux effets positifs doivent être préservés. Les forêts contribuent naturellement au maintien d écosystèmes

aquatiques sains, fournissent des sources fiables d eau propre ou même du combustible renouvelable. Mais une mauvaise gestion de ces services peut avoir des effets négatifs, tels que des inondations ou des glissements de terrain, engendrés par la déforestation. II est donc impératif d apprendre à évoluer en harmonie avec la nature.

Une prise de conscience collective de l importance du vivant

Face à l urgence écologique, la communauté internationale s empare aujourd hui progressivement de cette thématique qui s invite au cœur des débats. Ainsi, en 2012 est créée la Plateforme intergouver- nementale scientifique et politique sur la biodiversité et les systèmes écosystémiques (IPBES). Aussi appelée « GIEC de la biodiversité », cette organisation sous

2 - www.fao.org/ecosystem-services-biodiversity/fr/

Fleur de bardane, dont les crochets ont inspiré la création du Velcro

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