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L’air que nous respirons est indispensable à notre vie en bonne
santé. Pour Santé Publique France, la pollution de l’air constitue
un risque majeur avec 40 000 décès par an attribuables aux
particules f ines...
O
utre les maladies respiratoires, on
sait désormais que ces polluants
affectent de nombreux organes,
dont le système cardiovasculaire. Des études
ont fait l’analogie entre un pic de pollution
en vol pendant lequel les habitants des
villes sont dans la situation d’une personne
enfermée dans une pièce de 65 m
3
avec 8
fumeurs (source LPC2E). Il est également
établi aujourd’hui que la pollution de l’air
joue un rôle en matière de santé mentale :
certains travaux de recherche ont établi des
liens entre la pollution et le développement
de maladie comme Alzheimer ou Parkinson
et contribue au développement de troubles
comme celui de l’autisme.
Pourtant, d’énormes progrès ont été réalisés
en matière de qualité de l’air et dans son plan
« Zéro pollution », la Commission européenne
s’est engagée à réduire, d’ici à 2030, l’in-
cidence de la pollution atmosphérique sur
la santé de plus de 55 %. Pour continuer à
améliorer la qualité de l’air, la connaissance
est déterminante pour infléchir sur les poli-
tiques publiques et les comportements.
EN SAVOIR +
40 000
DÉCÈS PAR AN
santepublique
france.fr
ZÉRO POLLUTION
eurlexeuropaeu
LPC2E CNRS
lpc2ecnrsfr
ANALYSER LA QUALITÉ
DE L’AIR : UN ENJEU DE
SANTÉ PUBLIQUE
INTERVIEW VIDEO
Jean-Baptiste Renard
Directeur de recherche au
LPC2E-CNRS
PODCAST
Créateurs d’impact, épisode 04
Mieux comprendre l’air pour mieux vivre demain