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Nouméa n est pas devenue la capi-tale du pays et la plus grande ville francophone du Pacifique en un jour... Dès 1854, James Paddon, navi- gateur et négociant britannique, est le premier à apprécier le site, son mouillage profond bien abrité et ses ressources en bois. Aussi fonde-t-il un comptoir sur l île Nou, alors appelée l île Dubouzet. La même année, le capitaine de vaisseau français Tardy de Montravel, effectuant le relevé des côtes du territoire, découvre à son tour l un des plus beaux ports du monde, enclos par l île Nou et la presqu île de Ducos et accessible par les passes de Dumbéa et de Boulari. Il y fait aussitôt construire un fort et un sémaphore qui dominent les baies. La cité naissante, d abord baptisée Port-de-France, est renommée Nouméa en 1866 pour éviter la confusion avec Fort-de-France. De 1864 à 1897, époque de la Pénitentiaire, le centre- ville se construit sur des zones marécageuses grâce à d immenses remblais. Routes, bâtiments publics, port , les travaux des bagnards sont colossaux. Puis c est l industrie du nickel qui prend le relais comme moteur du développement. Des colons et des ressortissants d autres colonies viennent grossir la population de la bourgade. Entre 1904 et 1945, un train relie Nouméa à Dumbéa et à Païta, lieux de villégiature des citadins.

En 1942, les troupes américaines ins- tallent leur état-major à l Anse-Vata et procèdent à d immenses travaux : aéro- port, commerces, cinémas, hôpitaux La frénésie retombe à la fin du conflit, jusqu au « boom du nickel », nouvelle période enfiévrée, de 1968 à 1976, qui entraîne une importante urbanisation. Aujourd hui, l embellissement des fronts de mer bordés de sentiers piétons et de pistes cyclables, la préservation et l aménagement de vastes espaces verts, le charme des vieux quartiers jouxtant les plus modernes, font de Nouméa un lieu de vie très agréable. Pouvoir choisir sa plage à quelques minutes du centre-ville, un privilège formidable ! Et en remontant de la partie de bronzette, de trempette, de windsurf ou de kite, le choix est encore

plus vaste pour se rafraîchir dans un bar branché ou pour se restaurer. Plonger, nager, surfer, courir, mar- cher, voler, shooter, smasher... Ici, le sport est roi et la culture est reine : théâtre, cinéma, expositions, festi- vals, concerts, animations en tous genres... Nouméa, cosmopolite, dyna- mique, ville verte orientée vers un développement durable, nous offre à la fois les facilités et les dis-

tractions d une cité moderne et les plaisirs de s ébattre ou de se

ressourcer en pleine nature. Passez-y quelque temps et, comme les gens d ici, vous vous exclamerez : « Nouméa, c est fin valab ! »

NOUMÉA

La fontaine Céleste.

© G

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