Notre performance en 2024
Pour accélérer notre progrès, nous avons adopté une première
cible : détourner 70 % des matières résiduelles des sites d’en-
fouissement en 2025. C’est un pas qui nous permet de mobiliser
nos équipes et ref lète notre volonté d’explorer des solutions
innovantes de valorisation pour répondre aux attentes crois-
santes de nos clients.
Sur un autre front, l’information recueillie par sondage auprès de
nos fournisseurs stratégiques nous éclaire sur leur démarche
en matière de développement durable. Af in de nous concen-
trer sur les fournisseurs avec lesquels nous travaillons chaque
année, nous avons révisé notre objectif pour 2025. Notre but :
évaluer 60 % de nos fournisseurs stratégiques. C’est l’occa-
sion de renforcer notre collaboration et d’aligner nos objectifs
communs, notamment pour réduire l’empreinte carbone de nos
projets. Nous souhaitons les soutenir dans l’amélioration de
leurs propres pratiques et avancer ensemble vers des solutions
plus responsables.
En 2024, une collaboration plus étroite avec nos fournisseurs
de gestion des matières résiduelles nous a offert une visibilité
sans précédent sur les volumes générés et leur traitement.
L’ensemble de nos chantiers ont généré 37 801 tonnes de
matières résiduelles, une diminution de 36 % comparative-
ment à 2023. Notre taux de détournement global est passé de
76 % en 2023 à 72 % en 2024. À noter que les projets visant
une certif ication durable, qui constituent une partie de ce bilan
global, performent encore mieux avec un taux de 77 %, grâce
aux exigences plus élevées de ces certif ications.
Pourquoi ces variations ? Elles s’expliquent principalement par
l’avancement des projets et la nature changeante des matières
générées aux différentes phases de construction. La majorité
de nos chantiers actuels ont démarré avant 2024 et se trouvent
à des stades assez avancés. À ces phases, la composition
des résidus change : moins de résidus de béton – une matière
recyclable à près de 100 % – et davantage d’autres matériaux
dont le potentiel de valorisation est plus limité. Les chiffres le
conf irment : le béton représentait 47 % de nos déchets en 2023,
contre seulement 34 % en 2024.
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