Your browser is not up to date and is not able to run this publication.
Learn more

16

R u

ei l I

n fo

s 37

7 /

av ri

l 2 0

20

COMMERCE - ÉCONOMIE

Dès le 15 mars, les consignes ont été strictes : « pendant la période de confi-nement, seules les courses essentielles sont autorisées », énonçait le site Internet du gouvernement. Il s en suivait la liste des commerces considérés comme indispen- sables (alimentaires tels que boulangeries, bouche- ries, poissonneries, primeurs, supermarchés, etc., pharmacies, banques, stations-service, maisons de la presse) qui pouvaient rester ouverts (et recevoir du public sous condition de respecter les précau- tions sanitaires) et la liste des boutiques obligées de baisser le rideau. Parmi les urgences traitées par la « cellule de crise », la question du soutien au commerce et à l économie locale s est posée comme primordiale du début. « Nous nous sommes situés dans l anticipation des

problématiques liées au présent et à l après des activités économiques locales, explique Nadia Adjmi, directrice générale adjointe en charge du Commerce et de l Artisanat, surtout après l obliga- tion de fermer les marchés ».

Produits frais et solidarité En effet, bien que les services de la Ville et les commerçants eussent pris toutes les précautions sanitaires nécessaires (identifications des points d entrée et de sortie, parcours balisés, marquage au

sol des règles de distances sociales, protection des étals, etc.), les marchés alimentaires ont été fermés suite à la décision du Premier ministre du 23 mars. Aussitôt, la mairie s est activée pour mettre en place le dispositif « Rueil marchés solidaires » dans « l'objectif d'une part de répondre à la demande de la population désireuse de continuer à s'approvi- sionner en produits frais et d'autre part de permettre aux commerçants forains rueillois d exercer leur

activité », poursuit Nadia Adjmi. Ainsi, dès le 24 mars, via la plateforme jaimerueiljeparticipe, il était possible de recenser les commerçants forains susceptibles d adhérer à l initiative. Dès le lendemain, les Rueillois ont commencé à passer leurs commandes et aller les chercher sur des points de retrait, ou bénéficier de livraisons gratuites à domicile. « Souvent, les clients s organisent entre voisins pour regrouper les courses et rendre aussi service à ceux qui ne sont pas à l aise avec les applications et Internet », témoigne Bessaim, commerçant de fruits et légumes.

Face au succès et à l utilité de l opération, le maire a souhaité élargir le dispositif aux commerces de bouche « sédentaires » de la ville. Une carte interactive de ces activités a été lancée le 7 avril. « Progressivement mise à jour par les conseils de village, elle permet aussi de solliciter la réserve citoyenne pour la livraison des courses », précise Laurent D Avrincourt, directeur du pôle Cadre de vie. Cette mobilisation générale est la preuve que

Depuis toujours la Ville multiplie les initiatives en faveur du commerce de proximité et de l économie locale en général. A fortiori pendant cette crise sanitaire. Au fur et à mesure des évolutions des interdictions, différents dispositifs ont été mis en place. Objectifs : permettre aux Rueillois de continuer à s approvisionner sur place et aider les commerces et les petites entreprises, autorisés à ouvrir ou non, à surmonter cette période inédite. Chronique des mesures prises.

Il faut sauver nos (petits) commerces !

« Nous nous sommes situés dans l anticipation des problématiques liées au présent et à l après

des activités économiques locales »

É d

it io

n s

p éc

ia le

C O

V ID

-1 9