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SANTÉ - SOLIDARITÉ

Particulièrement exposés au virus, les personnels soignants ont accès, depuis le 26 mars, à un disposi- tif de dépistage rendu possible par deux laboratoires d analyse du groupe BIO PARIS OUEST : les labora- toires BPO-Bioepine du 97 bis avenue Albert 1er et du 6 cours des Bougainvillées. C est là que sont installés des « drive tests » pour permettre à un personnel soignant présentant des symptômes du COVID-19 et muni d une ordonnance médicale argumentée, de bénéficier, sur rendez-vous, d un dépistage, sans sortir de leur véhicule.

#restezchezvous Si le mot d ordre, national et même mondial est va- lable pour tout le monde, il est plus difficile à vivre pour certaines populations, déjà fragilisées en temps normal. Éric Fradet, chef de service de la Maison

de l autonomie, le confirme : « la Ville a très rapide- ment mis en place des mesures. L accueil télépho- nique de la Maison de l autonomie a, par exemple, vu ses appels augmenter de 60 %, que ce soit pour des renseignements divers, des demandes d ouverture de droits, d adhésion à la téléassistance ou encore à l aide à domicile ». Effectivement, confinement oblige, certaines personnes ont eu moins ou plus du tout de visites de leurs proches. Garder un contact étroit avec les personnes âgées ou en situation de handicap est également possible grâce à l appel de lien social : sur la base de « Fragilist » utilisée pen- dant les épisodes de canicule, une quinzaine d agents du pôle Solidarité se chargent d appeler les per- sonnes qui le souhaitent, à la fréquence qu elles le souhaitent, pour s assurer qu elles vont bien. Cela représente entre 120 et 150 appels par jour. Si, lors du portage des repas à domicile, en hausse de 45 % (passant de 230 à 334), une personne exprime le besoin d être aidée, elle est invitée à composer le 0800 092 500 (appel gratuit). La réserve citoyenne (lire p.11) prend alors le relais ! Internet (via notamment les sites ccas-rueilmalmaison.fr et

villederueil.fr) est aussi un moyen, en cette période de pandémie, de continuer à informer de manière spécifique les personnes en situation de handicap. Le site du CCAS recense précisément les outils qui leur sont utiles voire indispensables, comme cette plateforme d information réservée aux personnes malentendantes et malvoyantes : acceo.

Aider les plus démunis Les personnes sans abri sont, comme le reste de la population, impactée par la situation sanitaire et le confinement qu elle impose. C est ainsi que les occu- pants des 10 lits du centre d hébergement d urgence de La Boussole ne sont plus autorisés à en sortir, sauf munis de leur attestation de déplacement déro- gatoire. « La trentaine de personnes qui fréquentent l accueil de jour a également dû s adapter aux

mesures sanitaires, en particulier la distance obliga- toire d un mètre entre les personnes. Nos équipes veillent à les faire accepter et appliquer », souligne Élisabeth Letellier, chef de service Action sociale et

Insertion. Elle précise que quatre agents municipaux prêtent main forte au personnel de La Boussole. Quant à l épicerie sociale, elle reste ouverte à ses bénéficiaires, dont les droits sont automatiquement reconduits pendant toute la durée du confinement, mais en mode « drive » : ce sont les bénévoles, parmi lesquels deux agents municipaux venus en renfort, qui remplissent le chariot du bénéficiaire, en suivant sa liste. Le bénéficiaire récupère ensuite ses produits à l extérieur du magasin. Tout cela à bonne distance les uns des autres (bénévoles et bénéficiaires) et en évitant au maximum les contacts.

Indrid Garret, assistante du chef de service de la Maison de l autonomie et porteuse de repas volontaire

« De par mon impli- cation au sein de la Maison de l auto- nomie, venir soute- nir les équipes qui portent les repas au domicile des per- sonnes âgées, et notamment celles qui sont privées de

Restau club, m est apparu comme une évi- dence. Organisées par roulement sur une semaine, les tournées commencent à 7h, par la collecte des repas auprès de la cuisine centrale, pour s achever, au plus tard à 12h30, dans des conditions de sécurité maximum et en évitant tout contact avec des personnes qui, vous l imaginez, sont ravies de nous voir arriver. Je ne suis évidemment pas seule à m être portée volontaire et je tiens à saluer Véronique Saget, assistante de l un de nos élus, qui est ma partenaire sur ces tournées. »

« Une quinzaine d agents du pôle Solidarité se chargent d appeler les personnes âgées pour s assurer qu elles vont bien. Cela représente entre 120 et 150 appels par jour »

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Le centre de consultation COVID-19 installé au sein des urgences de l hôpital Stell.

L épicerie sociale en mode « drive ».