également souhaité collaborer avec deux artistes pour réinterpréter, à travers leur regard, l icône du New Look composée de la veste Bar et d une jupe. La première est Grace Wales Bonner : une styliste née à Londres, de mère britannique et de père jamaïcain. Son travail explore sa propre identité à travers sa conception du tailoring et ses références, entre mas culinité et féminité. La seconde, Mickalene Thomas, est une artiste afro-améri- caine qui rend hommage à la féminité plurielle et à la diversité en s inspirant de sa mère, mannequin dans les années 1970. Mickalene Thomas fait référence aux grands peintres européens, d Ingres à Manet, et crée des collages colorés qui questionnent les normes sociales et les défini- tions préconçues de la beauté féminine. Stephen Jones, le chapelier de Dior, a, quant à lui, imaginé plusieurs coiffes. Telle une ode au voyage, les bandeaux et bandanas en wax imaginés en collaboration avec la modiste Martine Henry, coiffent les silhouettes de cette collection Croisière 2020. Pour la scénographie, la Maison a collaboré avec Sumano, une association qui vise à faire revivre la tradi- tion artisanale féminine des tribus du Maroc, notamment la peinture sur céramique, ainsi que l art du tissage et des teintures végétales. Cette collaboration avec Dior a ainsi donné lieu à la création d assiettes en céramique peintes, de coussins mais aussi d un manteau, tissé et peint à la main.
Avec le défilé Croisière 2020, Maria Grazia Chiuri
imagine une cartographie des imaginaires et des sentiments.