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RÈGLE 2 • Protéger les zones humides
L’amélioration de la qualité des eaux superf icielles
et souterraines vis-à-vis du phosphore et des pesticides
La quasi-totalité des masses d’eau cours d’eau présente une qualité moyenne
à médiocre vis-à-vis du paramètre phosphore, sur le périmètre du SAGE. Les
f lux de phosphore sont également liés aux phénomènes de prolifération micro-
algale observés sur le territoire. Les pesticides sont également un facteur de
dégradation de la qualité des eaux, dans les eaux de surface, dont certaines
dépassent les seuils f ixés pour l’eau potable, et dans les eaux souterraines,
notamment les masses d’eau des sables et calcaires du bassin tertiaire de
St-Gildas-des-Bois (FRGG118) et des sables et calcaires du bassin tertiaire de
Nort/Erdre (FRGG139) en mauvais état chimique.
Les zones humides ont un rôle de régulation des phénomènes de ruissellement
et d’érosion. Même si l’impact sur le phosphore n’est pas aussi marqué qu’il ne
l’est pour l’azote, les zones humides, en jouant un rôle de piégeage de particules
ainsi que de composés chimiques qui leur sont pour partie associés (pesticides,
métaux lourds, phosphore particulaire), représentent un facteur non négligeable
pour l’atteinte du bon état sur le phosphore et pour le respect des objectifs
spécif iquement f ixés sur les pesticides par le SAGE.
L’atteinte du bon état quantitatif des cours d’eau
Les zones humides contribuent également à la recharge des nappes et au
soutien d’étiage des cours d’eau. Sur le territoire du SAGE, la préservation des
zones humides est importante pour ne pas accentuer les étiages des cours d’eau
et leurs impacts sur la vie aquatique.
La préservation et la valorisation de la biodiversité
Les zones humides sont indispensables à la préservation de la biodiversité. Si
les zones humides couvrent 3 % seulement du territoire métropolitain, 50 %
d’espèces d’oiseaux et 30 % des espèces végétales remarquables et menacées
en dépendent.
L’ensemble de ces fonctionnalités justif ie que le SAGE prévoit une protection
forte des zones humides sur les secteurs à enjeux concernés.
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Méthode nationale d’évaluation des fonctions des zones humides
L’Of f ice national de l’eau et des milieux aquatiques (aujourd’hui Of f ice
français de la biodiversité - OFB) et le Muséum national d’histoire naturelle
(MNHN) avec l’appui de plusieurs partenaires, ont élaboré un guide de la
méthode nationale d’évaluation des fonctions des zones humides publié sur
le site du ministère.
Cette méthode nationale permet une évaluation rapide des fonctions des
zones humides continentales en France métropolitaine et de vérif ier qu’un
certain nombre de principes de la compensation sont bien respectés.
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Zone de source de cours d’eau
Une zone de source alimente un cours d’eau, elle peut être :
• ponctuelle, à l’endroit où la nappe jaillit, aménagée
(mare, plan d’eau, fontaine, lavoir) ou non ;
• dif fuse, à l’exutoire de zones humides dif fuses (drainées ou non)
ou à l’af f leurement d’une nappe souterraine.
L’inventaire de ces zones humides de sources de cours d’eau est visé à la
disposition M2-1 du PAGD.
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