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DISPOSITION CONCERNÉE DANS LE PAGD
• Enjeu : qualité des milieux aquatiques.
• Disposition : disposition M3-1.
FONDEMENT JURIDIQUE DE LA RÈGLE
L’article R.212-47 2° a) du Code de l’environnement précise que le règlement
peut, pour assurer la restauration et la préservation de la qualité de l’eau et des
milieux aquatiques, édicter des règles particulières d’utilisation de la ressource
en eau applicables aux opérations entraînant des impacts cumulés signif icatifs
en termes de prélèvements et de rejets dans le sous-bassin ou le groupement
de sous-bassins concerné.
En vertu de l’article R.212-47 2° b du Code de l’environnement, le règlement
du SAGE peut édicter des règles particulières d’utilisation de la ressource en
eau applicables aux installations, ouvrages, travaux ou activités visés à l’article
L.214-1, ainsi qu’aux installations classées pour la protection de l’environnement
déf inies à l’article L.511-1 du même Code, pour assurer la restauration et la
préservation de la qualité de l’eau et des milieux aquatiques.
CONTEXTE TECHNIQUE JUSTIFIANT LA RÈGLE
i
Plan d’eau
Selon la déf inition retenue par l’Of f ice français de la biodiversité, les
plans d’eau désignent une étendue d’eau douce continentale de surface
libre, stagnante, d’origine naturelle ou anthropique et de profondeur
variable (SANDRE, 2014). Le terme plan d’eau recouvre un certain nombre
de situations communément appelées ballastière, bief (de moulin, de
canal), carrière, douve, étang, gravière, lac, lagune, mare, réservoir, retenue
(collinaire, d’irrigation). Parmi les plans d’eau, les étangs se distinguent
des mares par leur plus grande superf icie, supérieure à 5000 m
2
pour
Oertli (2013) et supérieure à 1000 m
2
pour le Pôle Relais Zones Humides
intérieures (PRZH, 2008) (in Gaillard, 2016). Ils se distinguent des lacs
par l’absence de thermocline (profondeur moindre). En fonction de leur
implantation, les plans d’eau peuvent être en barrage, en dérivation du
cours d’eau, sur source, sur nappe ou alimentés exclusivement par des eaux
de ruissellement.
La présence de plans d’eau impacte la qualité des ressources en eau, des
milieux aquatiques et des zones humides. L’impact de ces plans d’eau concerne
notamment :
• la dégradation de la qualité physico-chimique des ressources en eau à l’aval
(élévation de la température, teneur en oxygène plus faible, augmentation
du pH, apports de matières en suspension, etc.) ;
• des perturbations hydrologiques (évaporation) qui peuvent aggraver les
situations d’étiage, ainsi que des conséquences sur l’alimentation des nappes
souterraines, qui pourraient s’intensif ier avec le changement climatique ;
• des conséquences hydrobiologiques compte tenu des impacts cités
précédemment et de l’obstacle qu’ils constituent à la continuité écologique ;
• la prolifération d’espèces exotiques envahissantes qui peut se propager et
dégrader le fonctionnement des écosystèmes ;
• des modif ications de la dynamique hydrosédimentaire des cours d’eau.
Objectifs généraux identif iés
dans le PAGD justif iant la règle
• Préserver et restaurer le patrimoine biologique et
les fonctionnalités des cours d’eau, des espaces
estuariens, littoraux et des zones humides
• Préserver et restaurer les fonctionnalités
des têtes de bassin versant
Règle 3
Encadrer la création et l’extension de nouveaux plans d’eau
Tapez deux fois ou écartez les doigts pour zoomer
Zoomer et dézoomer
Cliquez une fois pour zoomer, cliquez à nouveau pour dézoomer
Zoomer/dézoomer avec la molette de souris