Guide de prise en compte du SAGE Estuaire de la Loire dans les documents d’urbanisme 61
GLOSSAIRE
Continuité écologique
Les continuités écologiques sont des
composantes, des milieux et des espaces
naturels qui forment un réseau de réservoirs et
de corridors* pour la biodiversité. Elles peuvent
être terrestres (trame verte) ou aquatiques
(trame bleue). La trame verte et bleue (TVB) vise
à préserver et à restaurer un réseau de
continuités écologiques pour que les espèces
animales et végétales puissent circuler,
s'alimenter, se reproduire, se reposer, assurant
ainsi leur cycle de vie.
Au sens d’un cours d’eau, la continuité
écologique peut être définie comme la libre
circulation des organismes vivants et leur accès
aux zones indispensables à leur reproduction,
leur croissance, leur alimentation ou leur abri, le
bon déroulement du transport naturel des
sédiments.
Corridor écologique
Les corridors écologiques assurent des
connexions entre des réservoirs de biodiversité,
offrant aux espèces des conditions favorables à
leur déplacement et à l'accomplissement de
leur cycle de vie.
Réservoir de biodiversité
Les réservoirs de biodiversité sont des espaces
dans lesquels la biodiversité est la plus riche ou
la mieux représentée, où les espèces peuvent
effectuer tout ou partie de leur cycle de vie et
où les habitats naturels peuvent assurer leur
fonctionnement en ayant notamment une taille
suffisante. Ils abritent des noyaux de
populations d'espèces à partir desquels les
individus se dispersent ou qui sont susceptibles
de permettre l'accueil de nouvelles populations
d'espèces.
Structures pilotes
Les structures pilotes sont désignées par les
différents maîtres d’ouvrage concernés sur un
sous-bassin de référence hydrographiquement
cohérent. Les EPCI à fiscalité propre ou les
syndicats mixtes peuvent être désignés
structures pilotes. Elles assurent les missions
suivantes :
• élaboration, coordination et suivi de
programmes d’intervention
multithématiques intégrant l’ensemble
des enjeux identifiés dans le SAGE ;
• information sur les risques d’inondation
et de submersion marine : culture du
risque, fonctionnalités des zones
d’expansion des crues, etc. ;
• portage opérationnel des actions, en
l’absence de maîtrise d’ouvrage locale
opérationnelle, en privilégiant un
portage coordonné a minima à l’échelle
de l’ensemble du sous-bassin de
référence ;
• en appui et en partenariat avec la
structure porteuse du SAGE, animation
du réseau des acteurs locaux pour le
partage des enjeux et la mise en œuvre
du SAGE ;
• relais auprès de la structure porteuse
du SAGE des données locales et
informations pour l’alimentation du
tableau de bord du SAGE ainsi que pour
la centralisation des données à l’échelle
du périmètre.
Ces structures pilotes sont référencées p.59 du
présent guide.
Tête de bassin versant
Les têtes de bassins représentent les bassins
d’alimentation des petits cours d’eau (chevelu
hydrographique). Ces secteurs hébergent de
nombreuses zones humides. Ces zones
constituent des milieux particuliers considérés
comme des réservoirs hydrologiques (rôle de
tampon), écologiques (zones de refuge, de
reproduction, corridors) et d’autoépuration des
eaux (dénitrification, dégradation de la matière
organique) de première importance. Elles sont
particulièrement vulnérables (faible débit,
milieux facilement aménageables, faible
protection réglementaire) et sont soumises à de
nombreuses pressions anthropiques : pratiques
agricoles et sylvicoles, urbanisation,
aménagements hydrauliques, etc.
Compte tenu du réseau hydrographique, les
têtes de bassin versant représentent un peu
plus de 60 % du linéaire des cours d’eau et de
la superficie totale du territoire du SAGE. Elles
sont localisées sur la carte 67 du PAGD du SAGE.
Zone humide
Les zones humides sont « les terrains, exploités
ou non, habituellement inondés ou gorgés d'eau
douce, salée ou saumâtre de façon permanente
ou temporaire, ou dont la végétation, quand elle
existe, y est dominée par des plantes
hygrophiles pendant au moins une partie de