Évaluation environnementale
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Les évolutions de la qualité des eaux sont variables en fonction des cours d’eau et des paramètres
suivis. L’hétérogénéité des suivis sur le territoire, en nombre de stations de prélèvements (couverture
hétérogène du réseau hydrographique) et en fréquence de prélèvements réalisés par an (en particulier
pour le paramètre pesticides) ne permet pas une vision fine de l’état de la qualité de l’eau.
Nitrates : le bon état (DCE) est respecté sur l’ensemble des masses d’eau suivies. Cependant, certains
cours d’eau montrent des concentrations supérieures à 40 mg/l sur les années 2015 ou 2016, se
rapprochant ainsi du seuil de 50 mg/l : le Hâvre (2015), les Robinets (2015), la Boire de Mauves (2015),
la Déchausserie, le Tenu (2016). Globalement, les concentrations supérieures à 25 mg/l se retrouvent
dans les affluents amont, sur la moitié du territoire du SAGE.
Phosphore total : hormis la partie amont de l’Erdre qui s’améliore, les masses d’eau suivies se
caractérisent par un état moyen à médiocre.
DBO5
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: les résultats sont moyens à médiocres, particulièrement pour les affluents de la Loire en rive
gauche. La situation semble moins dégradée au nord de la Loire.
Pesticides : les teneurs en pesticides respectent la qualité requise pour assurer une potabilisation de
l’eau (seuils dit « eaux brutes » : 5 µg/l sur la somme des molécules) hormis sur la Boire de la Roche, la
Goulaine et la Divatte où des dépassements sont observés à des concentrations élevées. La
connaissance de la présence des pesticides reste très partielle, les stations de suivis patrimoniaux
étant répartis de manière hétérogène sur le territoire (connaissance majoritairement concentrée sur
l’amont du bassin versant).
Parmi les molécules analysées pour le paramètre pesticides, les concentrations en glyphosate et en
acide aminométhylphosphonique (AMPA) représentent 52% des concentrations en pesticides totaux.
L’AMPA est la molécule de dégradation du glyphosate. Elle est également la molécule de dégradation
des phosphonates, utilisés comme détergents. L’AMPA constitue une part importante des molécules
analysées dans le cadre des suivis pesticides mais les analyses conduites ne permettent pas, à ce jour,
d’en déterminer l’origine.
Indicateurs biologiques : la qualité biologique des masses d’eau du territoire reste problématique au
regard des indicateurs analysés (IBD, IBGN et IPR
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). Des résultats moyens à médiocres sont encore très
régulièrement retrouvés entre 2007 et 2016 pour l’ensemble des indicateurs. L’altération des cours
d’eau par la présence d’ouvrages, les perturbations de l’hydromorphologie et la qualité physico-
chimique impactent directement les résultants de ces indicateurs.
Certaines masses deau sont dépourvues de suivi DCE Selon les paramètres physicochimiques et
selon les années entre 18 et 29 masses deau cours deau disposent de résultats sur les 37 incluses
dans le territoire du SAGE Une disparité importante existe entre lest et louest du territoire ce dernier
secteur étant peu pourvu de stations de suivi
→ Particularités en zone de marais
Les marais présentent un fonctionnement hydraulique et écologique particulier Les grilles de qualité
rivière utilisées pour caractériser la qualité physicochimique des eaux sont inadaptées pour
caractériser létat des marais
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DBO5 Demande biochimique en oxygène pendant cinq jours
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IBD Indice biologique diatomées IBGN Indice biologique global normalisé IPR Indice poisson rivière
Tapez deux fois ou écartez les doigts pour zoomer
Zoomer et dézoomer
Cliquez une fois pour zoomer, cliquez à nouveau pour dézoomer
Zoomer/dézoomer avec la molette de souris