Évaluation environnementale
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Pratiques agricoles et assolement
L’agriculture, selon l’occupation des sols associée à l’activité, peut également générer des conditions
favorables à la concentration des écoulements et l’accélération des débits de ruissellements.
Le remembrement et les pratiques agricoles peuvent être à l’origine d’un recul du bocage et d’une
importante érosion des sols selon les secteurs et le type d’agriculture. La valorisation économique des
produits (énergie, litière, paillage, bois d’œuvre…) devrait être favorisée pour permettre le maintien et
le développement du bocage. Les zones humides régressent au profit de surfaces agricoles drainées.
Le développement des cultures céréalières tend à modifier le paysage bocager par l’installation de
grandes parcelles au détriment des haies et des prairies. Les conséquences, autres que sur la qualité
des eaux, sont notamment l’augmentation des vitesses d’écoulements sur le bassin versant et le départ
de matières. Ce développement de cultures céréalières est en particulier observé sur les bassins
versants de l’Erdre, du Hâvre/Donneau/Grée, et de Brière/Brivet.
Également, les surfaces dédiées aux maraîchages et aux vignobles laissent le plus souvent les sols à
nu, et sont alors particulièrement sensibles à l’érosion. C’est notamment le cas sur les bassins versants
de la Goulaine, de la Divatte et du Tenu.
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