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S Y N T H È S E D E L’É T A T D E S L I E U X D U S A G E
Pêche professionnelle, conchyliculture et pêche à pied
PÊCHE PROFESSIONNELLE
Le total des captures débarquées sous pavillon français dans les criées s’élève
à 11 000 tonnes en 2015. Si le tonnage a diminué, en particulier à La Turballe
(-5,5 % entre 2014 et 2015), la valeur commercialisée a augmenté de 10 %
entre 2014 et 2015. Les criées de La Turballe et du Croisic occupent une place
importante au niveau national, selon les espèces commercialisées (La Turballe :
première place pour la commercialisation d’anchois, de seiche et de thon germon ;
Le Croisic : première place pour la commercialisation du bouquet et deuxième
pour l’araignée de mer).
Pour la pêche à la civelle, les quotas annuels sont f ixés au niveau national ces
dernières années à 65 tonnes/an dont 52 % du quota pour l’unité Loire/côtiers
vendéens /Sèvre Niortaise.
Les braconniers sont nombreux à pratiquer une pêche illégale sur les rives de la
Basse-Loire et leur impact sur la ressource est important.
CONCHYLICULTURE
La zone de l’embouchure – Banc du Nord présente 22 concessions exploitées
par 6 concessionnaires, et 39 km de bouchots.
La conchyliculture est touchée par des épisodes de mortalité importante de
coquillages (moules de bouchot 2015 avec 50 % de perte de la production),
particulièrement pour les entreprises en monoculture.
PÊCHE À PIED
La pêche à pied professionnelle est réalisée au sein des zones classées, à 10 m,
s’il y a lieu, des concessions conchylicoles. En Loire-Atlantique, cette pratique est
autorisée sous réserve de la délivrance d’une licence et de timbres spécif iques
aux espèces.
On dénombre en 2017 sur le département pour la pêche à pied professionnelle :
• 68 timbres délivrés pour les huîtres ;
• 36 timbres délivrés pour les moules ;
• 35 timbres pour les palourdes ;
• 50 timbres pour les coques (hors les gisements de La Baule, Le Pouliguen,
Mesquer).
En moyenne sur les dix dernières années, les tonnages pêchés sur les 4 zones
conchylicoles sont les suivants :
• moules : 105 tonnes/an ;
• huitres : 12 tonnes/an ;
• palourdes : 8 tonnes/an ;
• coques : 0.4 tonne/an ;
• bigorneaux : 0.1 tonne/an.
Depuis 2014, un phénomène de mortalité importante des mollusques est observé
sous l’ef fet du virus Vibrio splendidus. Ce virus induit des pertes de production
sévères en engendrant des taux de mortalité pouvant atteindre les 70 %.
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