62

ÉTAT INITIAL DE L’ENVIRONNEMENT

Milieux aquatiques

Peuplement piscicole

Af in de tenir compte de la biologie des espèces et assurer une gestion piscicole

adaptée, les cours d’eau, canaux et plans d’eau sont classés en deux catégories,

en fonction des groupes de poissons dominants :

• 1

re

catégorie : groupe dominant constitué de salmonidés (truites) ;

• 2

nde

catégorie : groupe dominant constitué de cyprinidés et de carnassiers

(brochets, sandres, etc.).

Sur le territoire du SAGE, tous les cours d’eau et plans d’eau sont classés

en 2

nde

catégorie, excepté le Cens, depuis la source jusqu’au pont de

l’autoroute A844.

Le contexte piscicole est fortement perturbé et démontre un appauvrissement

des milieux aquatiques lié à la présence de nombreux obstacles à la continuité

écologique, à la dégradation hydromorphologique des cours d’eau ou à la

perturbation du débit par les aménagements. L’analyse des pêches électriques

réalisées, et traduites en Indice poisson rivière, conf irme le mauvais état des

peuplements piscicoles des cours d’eau du territoire.

Un Plan de gestion des poissons migrateurs (PLAGEPOMI) a été mis à jour pour

la période 2014-2019 sur le bassin Loire-Bretagne. Il f ixe des orientations et

des recommandations pour permettre une gestion des milieux et des activités

humaines compatibles avec la sauvegarde de 11 espèces de grands migrateurs.

Il classe le territoire en Zone d’action prioritaire (ZAP) pour l’anguille car l’estuaire

constitue un espace de migration pour les espèces amphihalines. L’anguille est le

seul grand migrateur susceptible d’investir l’ensemble des cours d’eau du bassin

versant. Sa situation reste cependant préoccupante sur la façade atlantique, et

sur la Loire en particulier.

Hydromorphologie des cours d’eau

L’hydromorphologie qualif ie la diversité du lit et des habitats d’un cours d’eau.

Sur le territoire, 78 % des masses d’eau cours d’eau présentent un risque lié

à la morphologie et 72 % aux obstacles à l’écoulement (État des lieux du

SDAGE 2019).

61 % des cours d’eau prospectés sur le territoire ont subi des opérations de

recalibrage pour simplif ier le tracé en plan du cours d’eau (suppression des

méandres, déplacement du lit) et/ou pour augmenter sa section d’écoulement

(augmentation du gabarit) dans l’objectif prioritaire d’augmenter sa capacité

hydraulique.

2.C.3