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LITTORAL

4.E

Objectifs généraux du SAGE

f ixés pour cette thématique

• Reconquérir la qualité des milieux marins et

littoraux (habitats, espèces), et préserver un littoral

attractif (Document stratégique de façade

Nord Atlantique – Manche Ouest)

• Améliorer la qualité microbiologique af in de

satisfaire les usages liés à l’utilisation de la

ressource en eau et des milieux aquatiques,

en particulier la baignade, la conchyliculture,

la saliculture et la pêche à pied :

-Tendre vers une qualité excellente des eaux

de baignade de l’ensemble des sites ;

-Tendre vers le classement A des zones conchylicoles

et sites de pêche à pied professionnelle, ne plus avoir

de site de qualité B-

13

et assurer la non-dégradation

des sites en bonne qualité ;

-Tendre vers le classement « pêche tolérée

14

»

des sites de pêche à pied de loisir ;

• Comprendre les écarts au bon état chimique

et améliorer la qualité des eaux littorales

vis-à-vis des micropolluants

• Réduire les f lux de nutriments vers les eaux

littorales et leurs impacts

• Limiter les rejets de déchets (macro et micro)

dans les milieux aquatiques

Les pressions sur la qualité des eaux littorales impactent le fonctionnement des

milieux, ainsi que les nombreuses activités économiques qui en dépendent (loisir,

tourisme, conchyliculture, saliculture, etc.). Ces dernières sont particulièrement

concernées par les contaminations microbiologiques des eaux. Des sources

multiples sont susceptibles de provoquer ces contaminations : rejets liés aux

systèmes d’assainissement collectifs ou non collectifs, ruissellement des eaux

pluviales, épandages agricoles, eaux de vidange des bateaux ou des camping-

cars, etc. Si la qualité des eaux de baignade est globalement satisfaisante sur le

territoire, le classement sanitaire des zones conchylicoles et des sites de pêche

à pied de loisir est dégradé. Les sites conchylicoles sont majoritairement classés

en B (purif ication obligatoire avant commercialisation des produits) et les sites

de pêche à pied récréative sont majoritairement classés en « déconseillé ».

La qualité des eaux littorales est également soumise aux rejets de micropolluants.

Le caractère dif fus des sources, ainsi que la multiplicité des molécules et des usages,

participent à la dif f iculté de maîtriser cette pollution. Des activités spécif iques

constituent néanmoins des sources potentielles de dégradation de la qualité des

eaux littorales, telles que les opérations de dragage, la gestion de leurs produits

(relargage des micropolluants stockés dans les sédiments) et le carénage des

bateaux (micropolluants présents dans les produits utilisés pour cette opération).

Les eaux littorales sont également concernées par les phénomènes de proli-

fération algale (marées vertes, phytoplancton). Ces phénomènes sont notam-

ment liés aux apports de nutriments par les exutoires en mer. Ils concernent des

sites de prolifération dans le périmètre du SAGE et, compte tenu de la zone d’in-

f luence du panache de la Loire, d’autres secteurs plus éloignés (sud Bretagne,

etc.). La réduction des f lux de nutriments constitue le principal levier d’action

local face à ces phénomènes. Cet enjeu est donc étroitement lié aux mesures

déclinées dans la thématique « qualité des eaux » pour réduire les apports et

les transferts vers les milieux aquatiques. Si le territoire du SAGE doit participer à

cet ef fort, une action coordonnée et globale à l’échelle de l’ensemble du bassin

de la Loire est nécessaire.

13 - La qualité B- s’entend comme étant proche des critères de classement en C

14 - % des résultats < 1000 Escherichia coli. pour 100g CLI

et 100 % des résultats < 4600 Escherichia coli pour 100g CLI

Pour les enjeux de gestion du littoral, le SAGE f ixe les objectifs ci-contre.