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Bocage

La connaissance des éléments bocagers reste partielle sur le périmètre du SAGE

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Les actions de restauration du maillage bocager pour limiter le ruissellement,

l’érosion des sols et le transfert des pollutions restent insuf f isantes, malgré

des programmes de restauration engagés localement (Hâvre, Grée, Donneau et

af f luents de la Loire en pays d’Ancenis et Goulaine, Boire de la Roche).

Les éléments bocagers subissent également les pressions des aménagements

urbains et des activités agricoles, entraînant un recul important des éléments

boisés et des haies à partir des années 60-70. Le réseau bocager apparaît

hétérogène sur le territoire et sa densité est inférieure à celle de certains secteurs

vendéens ou normands, sauf exceptions locales. La valorisation économique

des produits (énergie, litière, paillage, bois d’œuvre…) devrait être favorisée pour

permettre le maintien et le développement du bocage.

Espèces exotiques envahissantes

La prolifération des espèces exotiques envahissantes animales et végétales sur

le périmètre du SAGE (ragondin, écrevisse de Louisiane, jussies, myriophylle

du Brésil, renouée du Japon, baccharis, etc.) perturbe le fonctionnement des

écosystèmes locaux, nuit à la biodiversité des milieux, et peut également

impacter certains usages (navigation, pêche, etc.).

Af in d’enrayer cette prolifération, des opérations locales sont engagées pour

détecter, gérer et surveiller ces populations, entraînant des coûts importants

pour les collectivités, notamment sur certains sous-bassins.

Q U A L I T É D E S MI L I E U X A Q U A T I Q U E S

17 - Inventaire quantitatif par photo-interprétation réalisé à l’échelle régionale par la Fédération

Régionale des Chasseurs en 2010.