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Microbiologie
Le classement sanitaire des zones de production professionnelles classe les
zones de production du territoire en B (groupe 3 : bivalves non fouisseurs), en
2019, à l’exception du site La Tara classé en A (44.13). Ce classement impose
une étape de purif ication des coquillages avant leur commercialisation. Une
amélioration de la qualité bactériologique des eaux conchylicoles peut être
observée sur certains secteurs où des actions ont été menées par les collectivités
concernées. Sur d’autres secteurs, les actions restent à poursuivre. Au-delà des
contaminations bactériologiques, la présence de norovirus dans les coquillages
constitue une préoccupation de plus en plus grande pour les professionnels.
La situation des sites de pêche à pied récréative apparaît également dégradée :
12 des 15 sites sont classés en pêches « déconseillées » et 3 en pêches
« tolérées ». La tendance des suivis depuis 2004 ne montre pas d’amélioration
de la situation ; une dégradation de certains sites est au contraire observée.
L’ensemble des 42 sites de baignade du territoire est en qualité excellente
(74 %) ou bonne (26 %) (cf. synthèse état des lieux). Des mesures préventives
de fermeture en cas de pollution suspectée sont régulièrement prises
(35 fermetures en 2015), sans que cela soit parfois avéré.
Les sources de contamination microbiologique sont principalement liées aux
activités humaines et, compte tenu de leur durée de vie courte, trouvent leur
origine à l’amont immédiat des sites vulnérables. Dans le cadre de la révision
du SAGE, le SYLOA, structure porteuse du SAGE, a conduit en 2018, sur le
périmètre des communes littorales de l’estuaire de la Loire externe (Pornichet,
Saint-Nazaire, Saint-Brévin-les-Pins et Saint-Michel-Chef-Chef), une étude
de pré-diagnostic et d’élaboration d’un plan d’action pour la préservation
des zones conchylicoles et de pêche à pied. Cette étude a mis en évidence
les multiples sources de contaminations potentielles : exutoires pluviaux,
assainissement des eaux usées, élevage, épandage, camping-cars, plaisance
(vidanges), etc. et a identif ié des leviers d’action pour réduire les risques de
contamination. Plus localement, des prof ils ont été élaborés pour identif ier
de manière détaillée les sources de contaminations potentielles des sites à
enjeux (baignade, conchyliculture, pêche à pied, etc.), notamment sur Cap
Atlantique, Préfailles et La Plaine-sur-Mer.
Micropolluants
Les suivis réalisés sur le périmètre du SAGE révèlent des concentrations de
métaux (cadmium, plomb, mercure, zinc) inférieures aux seuils sanitaires, mais
parfois bien supérieures aux moyennes observées à l’échelle nationale. Cette
pollution, qui peut impacter la faune et la f lore marines, ainsi que la santé
humaine, a pour partie des origines anthropiques (carénage, gestion des eaux
grises portuaires, industries pétrochimiques, entretien des surfaces à proximité
du milieu aquatique, etc.). L’état des lieux du SDAGE validé en 2019 déclasse
l’état chimique de la masse d’eau côtière Loire (large) FRGC46 au regard du
paramètre Benzo[ghi]pérylène, composé de la famille des hydrocarbures
aromatiques polycycliques (HAP) recherché dans les sédiments, dont l’une
des principales sources est la combustion des matières fossiles (domestique,
transport, industrie).
Déchets (macro et micro)
La réduction des déchets dans les milieux aquatiques et littoraux est nécessaire
au bon état de ces derniers. Elle implique de réduire à la source les rejets de
déchets. Cap Atlantique et Pornic agglo Pays de Retz ont consacré des études à
cet enjeu.
L I T T O R A L
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