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E V A L U A T I O N D E S M O Y E N S H U M A I N S, M A T É R I E L S E T F I N A N C I E R S N É C E S S A I R E S À L A MI S E E N ŒU V R E D U S A G E
MÉTHODOLOGIE
6.A
L’évaluation économique du SAGE consiste à évaluer le coût des actions à réaliser
pour mettre en œuvre les leviers identif iés. Ces leviers sont ainsi traduits en
moyens à mobiliser et à f inancer.
L’évaluation économique est réalisée en appliquant des coûts unitaires à des
valeurs de dimensionnement des travaux ou autres réalisations liés à la mise en
œuvre des mesures inscrites dans le SAGE révisé.
Au stade de la planif ication et au regard de l’échelle d’analyse, il n’est pas
possible de connaître précisément le dimensionnement des actions à réaliser.
Comme le prévoit le SAGE, de nombreuses mesures nécessiteront un diagnostic
préalable sur le terrain pour identif ier et caractériser précisément les actions
à réaliser. Le budget opérationnel pour la réalisation de ces travaux ne pourra
être chif fré qu’à partir de ce diagnostic. La nature des actions elle-même ne
peut parfois pas être déterminée précisément, car elle dépend de la spécif icité
des contextes et ne pourra être réellement identif iée que lors de la mise
en œuvre. L’évaluation économique consiste donc à traduire, de manière
théorique, les moyens nécessaires à la mise en œuvre des mesures et de leur
impact économique. Les ordres de grandeur ainsi obtenus visent à apporter
un éclairage complémentaire sur le SAGE révisé par la Commission locale de
l’eau. Cette évaluation ne vise donc pas à constituer un budget opérationnel,
mais à apprécier le niveau global du coût du projet construit par la CLE et sa
répartition entre les dif férentes thématiques.
Le dimensionnement des actions repose sur la formulation d’hypothèses. Elles
sont déf inies au regard de la connaissance globale à l’échelle du territoire
des dysfonctionnements et des altérations liés aux dif férentes thématiques
identif iées dans le SAGE révisé.
Les coûts unitaires appliqués à ces valeurs de dimensionnement sont, si
possible, inspirés de références ou de retours d’expériences locaux ou, dans le
cas contraire, d’autres territoires dont le contexte présente des similarités, ou
de références nationales. On distingue deux grandes catégories de coûts : les
coûts de fonctionnement et les investissements. Les coûts de fonctionnement
désignent les coûts récurrents chaque année, les coûts de personnel ou les coûts
de suivi de la qualité des eaux par exemple. Les investissements désignent les
coûts ponctuels, le coût d’une étude ou le coût de travaux par exemple.
Ce mode d’évaluation implique donc des incertitudes quant aux montants
ainsi estimés. Dans certains cas, la proposition d’hypothèses tangibles est trop
aléatoire, le coût des leviers correspondants n’est alors pas chif fré. Par exemple,
le coût de la mise en place de solutions alternatives pour réduire le ruissellement
en milieu urbain dépend de contextes spécif iques ; les incertitudes sont donc
trop grandes pour proposer une évaluation de leur coût, même en ordre de
grandeur.
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