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I3
La gestion des eaux pluviales, dans les zones urbanisées et dans les zones
rurales, constitue l’un des facteurs de prévention et de gestion des risques
d’inondation. Il est à noter que cette gestion des eaux pluviales est également
un enjeu pour la qualité des eaux douces et des eaux littorales (5.E, 5.F).
Disposition I3-1
Intégrer la gestion des eaux pluviales
dans les documents d’urbanisme
Lors de l’analyse de la compatibilité du Schéma de cohérence territoriale
(SCoT), où à défaut du Plan local d’urbanisme intercommunal (PLUi) ou
du Plan local d’urbanisme (PLU), les communes ou leurs groupements
compétents s’assurent de sa compatibilité avec les objectifs du SAGE
d’amélioration de la gestion des eaux pluviales af in de réduire le risque
d’inondation et de préserver la qualité de l’eau. Ils déclinent localement
l’objectif de non-aggravation des risques de ruissellement.
MAÎTRISE D’OUVRAGE
Communes et leurs
groupements
DÉLAI
3 ans à compter de l’entrée en vigueur ou
de la précédente délibération de maintien
en vigueur ou de mise en compatibilité du
document d’urbanisme
Pour assurer cette compatibilité, les collectivités territoriales et
établissements publics locaux compétents en matière d’urbanisme
intègrent dans les pièces réglementaires (Orientation d’aménagement et
de programmation, règlement, zonages) des PLU/PLUi des dispositions
concernant notamment :
• la limitation de l’imperméabilisation des sols (coef f icient de pleine
terre, etc.), la maîtrise du ruissellement et des débits, ainsi que,
sauf impossibilités, la gestion à la parcelle des eaux pluviales ;
• un débit de fuite maximal à respecter par les projets, sur la base des
éléments de connaissance du schéma directeur de gestion des eaux
pluviales visé à la disposition I3-2 ou d’autres études spécif iques
réalisées localement, ou à défaut selon la valeur de référence déf inie
par la disposition 3D-2 du SDAGE ;
• les mesures de compensation par inf iltration et/ou stockage
à la parcelle ;
• des prescriptions pour la gestion des eaux pluviales dans tous
les projets d’aménagements (ZAC, etc.), de renouvellement urbain,
de lotissements, de projets individuels ;
• la déf inition de zones réservées aux ouvrages publics, aux
installations d’intérêt général et aux espaces végétalisés
qui contribuent à la gestion des eaux pluviales
(exemple : utilisation des dents creuses).
Ces dispositions s’appuient sur les Schémas directeurs de gestion des
eaux pluviales (SDGEP) (disposition I3-2) élaborés par les communes
et leurs groupements compétents, en considérant les apports issus des
sous-bassins versants interceptés.
Améliorer la gestion des eaux pluviales
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