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E V A L U A T I O N D E S M O Y E N S H U M A I N S, M A T É R I E L S E T F I N A N C I E R S N É C E S S A I R E S À L A MI S E E N ŒU V R E D U S A G E

Cette répartition témoigne du contraste des moyens à mobiliser entre les

dif férentes thématiques. Trois thématiques représentent la grande majorité des

coûts chif frés :

• la thématique « qualité des eaux » qui intègre plusieurs volets importants

en termes de moyens à mobiliser. La f iabilisation des réseaux de collecte

des eaux usées et la mise en conformité des dispositifs ANC impliquent

notamment des investissements lourds à consentir. Cette thématique inclut

également les actions agricoles pour la réduction des pollutions dif fuses,

ainsi que les actions visant à préserver et restaurer les éléments du bocage et

les programmes d’amélioration de la qualité des eaux exploitées pour l’AEP.

Ces actions nécessitent également des moyens importants tant en termes de

fonctionnement que d’investissement ;

• la thématique « qualité des milieux aquatiques » qui intègre également des

actions ambitieuses de restauration des milieux aquatiques ;

• la thématique « estuaire de la Loire » qui prévoit la poursuite du programme

à l’amont de Nantes.

L’interprétation de la répartition des coûts par thématiques est cependant à

relativiser. Comme souligné dans les documents du SAGE, il existe de nombreux

liens entre les dif férentes thématiques du SAGE qui ne sont déf inies que pour

des raisons pratiques d’organisation de ces documents. Le projet de SAGE est

cependant à apprécier dans sa globalité compte tenu de la transversalité

entre les enjeux et les mesures. C’est le cas par exemple de la restauration des

éléments bocagers qui assurent des fonctionnalités en termes de préservation

de la qualité des eaux et qui intervient également dans la gestion quantitative

des ressources en eau.

Il est également à considérer que plusieurs postes de coûts n’ont pas été

chif frés, soit par manque de référence pour formuler des hypothèses de

chif frage, soit parce qu’à ce stade de la réf lexion les actions à mener ne sont pas

connues. C’est par exemple le cas du programme d’action sur l’estuaire à l’aval

de Nantes, avec une vision, une stratégie et une ambition qui seront à déf inir en

phase de mise en œuvre du SAGE. De la même manière, ce sont les résultats de

l’étude « besoin-ressources », dans la thématique « gestion quantitative » qui

détermineront les mesures nécessaires par bassins versants.

Les leviers relatifs à l’amélioration de l’assainissement des eaux usées

constituent une part importante des coûts. Ces leviers sont intégrés dans le

SAGE car ils répondent à des enjeux forts du territoire, vis-à-vis de la qualité des

eaux littorales notamment. Il faut cependant rappeler que ces leviers répondent

d’ores et déjà à des exigences réglementaires et sont déjà engagés par les

collectivités gestionnaires. A ce titre, le coût correspondant n’est pas imputable

au SAGE seul. De la même manière, d’autres leviers correspondent au maintien

de moyens déjà mobilisés sur le territoire (animation SAGE/milieux aquatiques/

agricole, etc.), que le SAGE révisé identif ie comme étant à poursuivre. Ils ne

constituent donc pas des coûts nouveaux mais le maintien de moyens déjà

mobilisés sur le territoire.